DEUXIÈME PARTIE

  • Pierre Mayrand - Kerestedjan - Labella Universidade Lusófona de Humanidades e Tecnologias

Resumo

Si l'engagement des fondateurs repose préalablement, comme nous venons de le proposer, sur une connaissance préalable suffisamment éclairée du milieu d'intervention et des forces en présence, une analyse poussée, vérifiant les hypothèses de départ, souvent découlant d'intuitions, deviendra l'une des tâches incontournables du groupe fondateur dans son étape de préfiguration. Celle-ci permet de recueillir, par des méthodes d'animation, l'opinion des regroupements associatifs actifs sur le territoire, tel que circonscrit dans un premier temps, soit celui de l'espace identitaire formé d'interrelations parfois difficiles à déceler (familiales, de transactions) de même que le point de vue des administrations locales, par exemple sur le découpage territorial proposé, sur les objectifs de développement, sur la fonction de développement global du travail culturel et des processus écomuséaux. Dans le cas de la Haute-Beauce, suite à la révélation d'un pays particulier, j'acquis la certitude que la réponse au problème de la collection «Napoléon Bolduc» était l'interprétation régionale, soit l'insertion du symbole de la création populaire, illustrée par le Musée aux Mille antiquités17, comme prétexte pour l'affirmation identitaire d'un paysage et d'une population comme point de départ d'un processus éducatif de développement plus global : Ce sera l'idée de la phrase pédagogique du «Musée et Centre régional d'interprétation de la Haute-Beauce», alors que la muséologie québécoise se questionnait18, les fonctions traditionnelles du musée à celle de l'interprétation régionale, proposant un nom pour la région, celui de Haute-Beauce.

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Mayrand - Kerestedjan - Labella, P. (1). DEUXIÈME PARTIE. Cadernos De Sociomuseologia, 22(22). Obtido de https://revistas.ulusofona.pt/index.php/cadernosociomuseologia/article/view/389