QUATRIÈME PARTIE

  • Pierre Mayrand - Kerestedjan - Labella Universidade Lusófona de Humanidades e Tecnologias

Resumo

La pratique de l'écomusée nous apprend que l'acte créateur, lorsqu'il survient, n'est pas le résultat d'un cheminement personnel mais celui d'une révélation collective, survenant à un moment précis du processus d'appropriation, lorsque le «soi» aura été suffisamment développé et resitué dans son contexte de communauté territoriale. La révélation surgit au moment même où l'acte de création collective se produit, bien plus que lors du regard rétrospectif qui lui est porté, qui est du ressort de l'évaluation, l'un des degrés supérieurs de capacitation dans le processus éducatif de l'écomusée. L'acte créateur se manifeste par l'exposition collective, conçue, organisée, réalisée et animée soit par les collectifs d'usagers, soit par les collectifs d'artistes en association avec la population, comme ce fut le cas en Haute-Beauce. C'est donc dire que les expositions toutes faites, produites de l'extérieur, quand elles n'ont pas été produites conjointement, sont à peu près exclues du répertoire de l'écomusée. L'acte créateur, prenant forme dans l'exposition ou dans l'exhibit, comme nous l'avons vu, en est un de démonstration de la fierté suscitée par les expositions de rassemblement de la première étape de création du mouvement écomuséal, par la compréhension du territoire habité, et par l'application des savoir-faire locaux, en conjugaison avec les règles de l'exposition populaire, au marquage signifiant de l'espace révélé. L'acte créateur suscite l'enthousiasme. Il est l'expression de la volonté d'une communication supérieure.

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Como Citar
Mayrand - Kerestedjan - Labella, P. (1). QUATRIÈME PARTIE. Cadernos De Sociomuseologia, 22(22). Obtido de https://revistas.ulusofona.pt/index.php/cadernosociomuseologia/article/view/391