TROISIÈME PARTIE

  • Pierre Mayrand - Kerestedjan - Labella Universidade Lusófona de Humanidades e Tecnologias

Resumo

Il s'agit d'une question plus importante qu'il n'apparaît. L'écomusée, confondu à l'écotourisme, cette nouvelle mode liée à celle du développement durable, devient l'objectif qui justifie sa création, alors que l'écomusée, comme on l'a vu, suppose un lent processus, parfois informalisé et inavoué de reconstruction de l'intérieur de l'identité communautaire. Ce processus de révélation et de consolidation de l'invisible - l'intériorité régionale - peu propice à la «démonstration muséale» et à son «exhibitionnisme» touristique, sinon par des signes tout à fait extérieurs, superficiels que sont les attractions, ne risque-t-il pas d'être détourné par la tentation de la marchandisation d'une âme encore fragile? Nous pouvons établir, qu'en principe, la fonction d'accueil exogène pourra intervenir dans la phase de maturité de l'écomusée, alors que la population, maître d'oeuvre et usagère privilégiée du projet, aura suffisamment saisi l'essence de sa personnalité, sera en mesure d'effectuer les choix de représentation de soi. La fonction d'accueil, dans la phase de fondation, sera réservée au résiduel de la population elle-même, comme méthode de sensibilisation au processus en cours animé par le groupe fondateur et ceux qui l'entourent de près, obéissant de la sorte à la règle de l'extension excentrique de la participation avant qu'elle n'adopte une «configuration cyclique» par temps forts et temps de repos. Ces considérations de principe n'excluant pas toutefois l'accueil de visiteurs de l'extérieur dans la phase initiale, dans une proportion mesurée.

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Mayrand - Kerestedjan - Labella, P. (1). TROISIÈME PARTIE. Cadernos De Sociomuseologia, 22(22). Obtido de https://revistas.ulusofona.pt/index.php/cadernosociomuseologia/article/view/390