INTRODUCTION
Abstract
Il est permis d'affirmer que la conjonction de l'esprit écomuséal avec les muséologies territoriales et communautaires est la clef du succès et de la validation d'une muséologie «ouverte», fortement enracinée dans un espace (physique et mental), dans le temps (passé, présent et projeté vers le futur / l'utopie), enfin dans l'organisation sociale d'une région.
Le musée communautaire (appelons-le l'écomusée) ainsi composé ne peut mourir : il peut mettre fin à ses jours, après avoir accompli ce qu'il avait recherché. Les énergies qui auront été suscitées pendant son existence organisée lui survivront, il n'y a pas de doute, compte tenu qu'il s'est répandu dans le fond de la vie des populations, y laissant des traces durables. Elles renaîtront et lui survivront sous d'autres formes, dans de nouvelles entreprises, individuelles ou collectives. Le mythe que le musée communautaire crée dans certains cas servira de levier à ces nouvelles initiatives, culturelles, sociales ou économiques.
Le patrimoine, vainqueur de la pesanteur de l'inertie, sortira triomphant des forces de régression, faisant apparaître dans son plein jour la splendeur d'une âme retrouvée. C'est ce qui s'est produit avec l'Écomusée de la Haute-Beauce, «musée territoire», fortement mu par l'esprit communautaire qui l'anima pendant plus de dix-huit ans : il en a résulté une solidarité indestructible, des liens d'amitié, un pays partagé, celui de la «Haute-Beauce». Nous partageons avec Hugues de Varine (Les racines du futur, 2002) le sentiment qu'il n'existe pas un modèle universel du musée territoire communautaire (l'écomusée dans sa forme la plus évoluée).
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